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C'est vraiment marrant que vous posiez cette question parce que le hasard fait que sur ce site, on s'intéresse justement à ce sujet et qu'en plus, ce qui est quand même dingue, c'est que j'étais moi-même modestement sur le point d'en parler ... |
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Un peu d'histoire : |
Quand ils traversent le village, croisent nos regards nobles et profonds, et cherchent une place pour se garer, peu de touristes parisiens semblent conscients de la longgggggggggue histoire de Générac. Il s'agit là bien sûr d'une attitude vexante et fruste, qui inonde de douleur nos belles âmes vigneronnes, mais qui sans doute, peut s'expliquer de deux façons : Premièrement, comme le disent eux-mêmes les touristes : "quand on cherche une place, c'est pas le moment de nous faire chier avec des cours d'histoire". (remarque pertinente mais peu polie, convenez-en) Deuxièmement, si on en croit les spécialistes, un examen précis des faits montre que, face aux grands déchirements de l'histoire (nombreuses batailles avec Beauvoisin), les habitants de Générac ont toujours su se montrer raisonnables et discrets afin d'éviter les ennuis pouvant inutilement troubler le bonheur tranquille dont ils jouissaient (oh oui oh oui !!!). Mais aujourd'hui, Générac est avant tout un village moderne et résolument tourné vers l'avenir, dont les dernières générations sont prêtes à relever les défis du futur (comme en témoigne ce site par sa haute vitrine technologique). Mais, me direz-vous, on n'en sait toujours pas plus sur la localisation géographique de Générac (remarque encore pertinente mais qui semblerait indiquer que je vous emmerde un peu, non ?) Pourtant, quelques indices judicieusement placés çà et là auraient du vous mettre sur les rails : car qui dit "touristes" implique soleil et bons pinards !!! Et la combinaison harmonieuse de ces deux éléments fondamentaux auraient naturellement du vous conduire à une latitude de 43°43'N et une longitude de 4°20'E, c'est à dire là |
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Bien évidemment, l'exploitation de cette carte détaillée suppose de la part du lecteur qu'il sache identifier l'Europe sur un globe, puis la France sur ce vieux continent, puis la région Languedoc-Roussillon, puis le département du Gard et
enfin le fameux terroir des Costières. Sans ces quelques connaissances élémentaires, je ne puis malheureusement rien pour vous. |
Bon, on n'avait pas dit un peu d'histoire ? (maintenant qu'on a trouvé une place pour se garer) |
Avant que ne naisse le Volley-Club, l’histoire de Générac a laissé peu de traces dans la littérature mais on suppose que son origine remonte à la période gallo-romaine. En l'an 400 après JC, Générac n'est qu'un tout petit hameau de cabanes en torchis répondant au doux nom de Généracium (après plusieurs mois de recherches, nous sommes particulièrement fiers de vous assurer que cette page est la seule parmi les plus de huit milliards de la toile mondiale à introduire le mot Généracium !!!). A partir de l'an 821, Générac devient la propriété des Comtes de Toulouse. Le village est utilisé comme poste de péage et lieu privilégié d'observation. Cet endroit stratégique explique la construction du château au XI éme siècle sous le règne de Raymond IV (également appelé Comte de Saint-Gilles car il était Seigneur de la ville de Saint-Gilles-en-Provence). Le fief de Générac est alors attribué à l'un de ses vassaux. Générac restera dans le domaine des Comtes de Toulouse jusqu'en 1213. En 1248, Générac est le siège des Templiers que Saint-Louis leur attribua pour services rendus. Le château sera ensuite offert à Guillaume Nogaret par Philippe le Bel, pour le remercier d'être allé arrêter le Pape à Rome (couillu le Guillaume !). A sa mort, en 1314, le château est confié à l'abbaye de Franquevaux puis plus tard à Saint-Gilles, mené par l'ordre de Malte. Au XVI ème siècle, une grande partie des généracois embrasse la réforme. A cette époque, l'église fut entièrement démolie. En 1648, le Parlement de Toulouse rend aux généracois l'emplacement de leur église. En attendant sa reconstruction, les catholiques utilisent la salle basse du château. Les années 1702 à 1704 seront marquées par une bataille opposant les Camisards aux troupes royales, plus connue sous le nom de « Guerre des Cévennes », bien qu’elle concerna également une partie de la plaine du Bas-Languedoc. Le 8 février 1704, les Camisards prendront le village de Générac, pillant les maisons des anciens catholiques, déportant certains habitants vers Perpignan ou les conduisant aux galères de Marseille (j’invite ceux qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances sur cet épisode à consulter l’excellent site en cliquant ici.) En 1788, le château tombe dans le domaine privé. C'est un homme "ordinaire", Jacques Arnichard, qui en a la charge par le biais d'un contrat de fermage (location des terres). Avec la Révolution, le château de Générac devient un "bien national". En 1791, le château et ses terres sont partagés en de nombreux lots et vendus à des agriculteurs. A l'heure actuelle, le château est la propriété de la commune. Depuis le 25 mai 1993, il est inscrit au répertoire des monuments historiques. Et depuis le 30 avril 1995, il abrite le Musée de la Tonnellerie, bel hommage pour ce village qui a été pendant des siècles un centre très réputé pour sa fabrication de foudres, fûts, quartauts, feuillettes et autres muids. |
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Musée de la Tonnellerie Château de Générac Tel : 04.66.01.31.14 Ouverture du mercredi au dimanche de 15h00 à 19h00 (durée de la visite : 30 minutes) |
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Agrégés ou passionnnés d’histoire, n'hésitez-pas à venir corriger et enrichir ces quelques lignes par vos remarques et commentaires ... |
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Vous cherchez une idée originale de cadeau en lien avec le village ? Sachez qu'une joueuse du Club a consacré 10 mois de son temps à recueillir témoignages et documents auprès de vieilles familles généracoises et à parcourir de nombreuses archives municipales ou départementales. Le fruit de son travail est désormais scellé dans un ouvrage de 346 pages intitulé "Générac 1900". Ce livre retrace un siècle de vie dans notre village au travers de photos, pièces administratives, chansons, histoires et autres souvenirs. Vous pouvez vous en procurer un exemplaire (au prix de 20 euros) en nous écrivant à volleyclubgenerac@free.fr. |
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